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Révélations du Mossad : Comment le Mossad a infiltré le Hezbollah avec des appareils explosifs ?

Révélations du Mossad : Comment le Mossad a infiltré le Hezbollah avec des appareils explosifs ?

Le 17 septembre 2024, une opération de contre-espionnage d’une rare sophistication orchestrée par le Mossad, l’agence de renseignement israélienne, a bouleversé les dynamiques géopolitiques au Moyen-Orient.

Cette manœuvre , reposant sur des pagers piégés, a infligé un coup majeur au Hezbollah, affaiblissant considérablement l’organisation et ses alliés régionaux.

Une stratégie élaborée sur une décennie

Cette opération, surnommée “le complot du pager”, est l’aboutissement de dix années de planification minutieuse. Initialement, le Mossad a infiltré des talkies-walkies explosifs dans les rangs du Hezbollah. Plus de 16 000 appareils ont été vendus via un réseau complexe de sociétés écrans, avant que les ingénieurs israéliens ne passent à un dispositif plus avancé : des pagers transformés en bombes portatives.

Selon “Michael”, un ancien agent du Mossad, l’objectif était de créer une illusion parfaite : “Nous écrivons le scénario, nous sommes les réalisateurs, les producteurs, les acteurs principaux, et le monde est notre scène.” Cette stratégie a impliqué la création de faux partenaires commerciaux et de campagnes marketing trompeuses pour convaincre le Hezbollah d’adopter ces appareils.

L’activation des pagers : un chaos orchestré

Le 17 septembre 2024, à 15h30, le Mossad a déclenché simultanément environ 5 000 pagers portés par des membres du Hezbollah au Liban. Les explosions ont causé des blessures massives, semant la panique dans les rangs de l’organisation. Le lendemain, les talkies-walkies infiltrés depuis dix ans ont également été activés, ajoutant à la confusion.

Les chiffres : une trentaine de morts, 3 000 blessés, et un Hezbollah considérablement affaibli. Parmi les impacts notables, le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a perdu plusieurs membres de son entourage lors de l’attaque. Peu de temps après, il a été tué dans un bombardement ciblé par l’aviation israélienne.

Des répercussions géopolitiques majeures

Cette opération a marqué un tournant dans le conflit entre Israël et le Hezbollah. Les agents interrogés expliquent que l’objectif principal n’était pas uniquement de neutraliser des combattants, mais de saper le moral de l’organisation et de semer la peur. “Nous voulons qu’ils se sentent vulnérables”, explique “Gabriel”, un autre ancien agent.

L’opération a également affaibli l’influence de l’Iran, principal soutien du Hezbollah, et a contribué à la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie. C’était une démonstration de force technologique.

Impact et prix humain

L’opération a eu des répercussions majeures, mais à quel prix humain ?

Si l’assassinat de Hassan Nasrallah et l’affaiblissement du Hezbollah ont été atteints, les bombardements intensifs qui ont suivi ont causé la mort de plus d’un millier de civils libanais, dont de nombreuses femmes et enfants.

Cette utilisation disproportionnée de la force par Israël ne fait que renforcer les critiques internationales sur ses méthodes brutales et son apparente indifférence face aux victimes civiles.

Questions éthiques et controverses

Au-delà des justifications stratégiques avancées par le Mossad, cette opération soulève de graves questions éthiques sur l’utilisation de la force et le respect du droit international humanitaire. Si les agents maintiennent que la priorité était la défense d’Israël, les méthodes employées et le nombre de victimes civiles continuent d’alimenter les critiques sur la politique israélienne, qualifiée de sanguinaire, disproportionnée et indiscriminée.

Cette opération illustre la problématique récurrente des conflits modernes où les populations civiles paient le plus lourd tribut, soulevant des questions cruciales sur la moralité des actions militaires et l’avenir de la guerre technologique.

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