TuisieNumerique a appris, à partir des cercles proches du président de la République, Kaïs Saïed, que le programme de ce dernier est fin prêt, et qu’il serait sur le point d’en annoncer les détails et les différentes étapes.
Ainsi, selon ces sources le programme du président se résumerait en huit points.
“Nous recommandons fortement le retour rapide à un cadre constitutionnel dans lequel un Parlement élu joue un rôle significatif. Nous soulignons le besoin urgent de nommer un nouveau Chef du Gouvernement, pour former un Gouvernement apte à faire face aux crises économique et sanitaire auxquelles le pays est confronté, et de créer un espace inclusif de dialogue sur les réformes constitutionnelles et électorales proposées”, lit-on dans le communiqué du G7.
Dans un post publié sur sa page officielle, l’ancienne députée Fatma Mseddi a estimé que le fait que le communiqué du G7 et celui d’Ennahdha qui commence à hausser le temps soient publiés le même jour n’est pas une coïncidence.
Le président du Mouvement d’Ennahdha, Rached Ghannouchi a publié sur sa page officielle un post où il a révélé qu’il avait reçu une invitation de l’Union interparlementaire (UIP) à Vienne (Autriche) , pour participer à ses travaux et prononcer une allocution les 6, 7, 8 et 9 septembre.
La députée gelée démissionnaire, il y a un an, du bloc de 9alb Tounes, Lilia Bellil, a assuré qu’elle a décliné une demande qui lui est parvenue de l’ARP, pour représenter Rached Ghannouchi au congrès mondial des parlements qui se tient à Vienne.
Dans un post publié sur sa page officielle, le député Mabrouk Korchid a déclaré que l’invitation de Rached Ghannouchi pour assister à la Conférence mondiale des présidents de parlement ne signifie qu’une chose :
L’union interparlementaire ne reconnait pas la décision de Kais Saied relative au gel des travaux de l’ARP.
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu samedi soir une délégation parlementaire américaine.
Ils lui ont fait savoir qu’ils demandent, grosso modo, le rétablissement rapide de l’ARP, ainsi que la mise en place d’un gouvernement conduit par une compétence en économie, comme conditions pour que le sénat américain poursuive son soutien financier à la Tunisie.
Le politicien a affirmé que sa présence était en grande partie due au fait qu’il voulait barrer le chemin devant les députés nahdouis qui, avec l’absence de la quasi-totalité des représentants de leurs opposants, risquaient de déformer la vérité sur ce qui réellement passé en Tunisie depuis le 25 juillet.
Côté présence, les américains ont, manifestement, essuyé un dur échec, puisque de nombreux partis politiques ont rejeté l’invitation, jugeant cette « réunion » comme une ingérence américaine dans les affaires internes du pays. Plusieurs ONG tunisiennes, ont, elles aussi, boycotté ce déjeuner, malgré qu’elles étaient en grande partie financées par les aides américaines.
Si Hatem Mliki a, en quelque sorte, défendu la position du président tunisien, et assuré à ses hôtes que ce qui a été entrepris était nécessaire pour rétablir l’Etat de droit, Samira Chaouachi, elle, a été d’une virulence extrême envers Kaïs Saïed, l’accusant d’être à l’origine du retard de la mise en place de la cour constitutionnelle, et à l’origine de tout le mal qui existe, en ce moment, en Tunisie, scellant, ainsi, la position définitive de son parti par rapport au président de la République.
Le Haut représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité/Vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, sera en visite officielle en Tunisie le 9 septembre, et demain, 10 septembre. Il s’agira de sa première visite officielle dans le pays en tant que Haut représentant.
Le directeur exécutif du Conseil de coopération Tuniso-libyen, Saber Bouguerra a fait savoir qu’il prévoit l’ouverture des frontières entre la Tunisie et la Libye dans les prochaines heures.
Les deux hommes se sont entendus pour stimuler les comités spécialisés des deux pays, pour étudier et élaborer un protocole sanitaire commun, qui permettrait la réouverture des frontières entre les deux pays.
Ils sont, désormais, deux brillantissimes tunisiens, à briller dans l’orbite de la Banque Mondiale. Cette institution connue pour ne pas faire de cadeaux et de ne faire appel qu’aux plus compétents, vient, en effet, de faire appel à la tunisienne, Hela Cheikhrouhou qui a été nommée en tant que nouvelle vice-présidente régionale de la IFC, filiale du Groupe BM, pour le Moyen-Orient, l’Asie centrale, la Turquie, l’Afghanistan et le Pakistan
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