L’économiste Ridha Chkoundali s’est exprimé au micro de Tunisie Numérique sur les répercussions de la hausse du prix du baril ayant atteint un chiffre record depuis 8 ans estimé à 98 dollars.
Il a, dans ce sens, rappelé que le budget de l’Etat 2022 a été élaboré suivant l’ancien prix du baril fixé à 75 dollars.
Chkoundali a expliqué que si le prix du baril dépassé les 75 dollars, la Tunisie fera face à des pertes de 129 millions de dinars soit un déficit de près de 3 milliards de dinars ce qui pousserait probablement le pays à augmenter le prix du carburant et accélérer le mécanisme de la régulation des prix.
Notre intervenant a déclaré que la politique de subvention ne concerne pas que le carburant mais aussi les produits de base qui seront touchés par les tensions entre la Russie et l’Ukraine considérés comme les premiers exportateurs de céréales dans le monde.
” Si les tensions entre les deux pays se poursuivent, les prix des produits de base peuvent augmenter. Le marché fera même face à une pénurie de ces produits pendant le mois de Ramadan” a t-il dit.
Pour mettre fin aux conséquences, Chkoundali a assuré qu’il est important de convaincre les parties concernées de s’accorder sur le programme de réformes mis en place par le FMI.
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