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Saied va adorer le discours de Meloni face à l’opposition italienne, la gauche

Saied va adorer le discours de Meloni face à l’opposition italienne, la gauche

La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni et le chef de la diplomatie, Antonio Tajani, sont sans doute ceux qui s’activent le plus auprès de l’Union européenne et du FMI pour que la Tunisie mette la main rapidement sur les financements dont elle a besoin. Cette débauche d’énergie vaut à Meloni d’être accusée de soutenir le chef de l’Etat tunisien, Kais Saied, que l’opposition italienne traite de dictateur. La cheffe du gouvernement a fait face à ses détracteurs hier mercredi 28 juin et les tacles sont musclés…

Elle a déclaré que la Tunisie est avant tout un pays voisin et que tout ce qu’elle fait a pour but de lui éviter un défaut de paiement, rapporte l’agence Aki.

Au sujet des accusations contre le président tunisien il a rétorqué ceci à la gauche italienne : «Évitons d’aborder le sujet des régimes autoritaires, car je n’ai pas de leçons à recevoir de ceux qui ont cheminé avec Cuba la communiste pilotée par Fidel Castro et toutes les autres dictatures communistes du monde», selon la même source.

«Vous avez remarqué que je me suis rendue en Tunisie avec la présidente de la Commission européenne et le chef du gouvernement néerlandais ? Êtes-vous en train d’affirmer que je suis tellement rusée que j’ai convaincu la Commission européenne de dialoguer avec des dictateurs ?», a-t-elle clamé, avant d’inviter l’opposition à bien peser ses mots. 

La présidente du Conseil italien a martelé que son gouvernement oeuvre pour l’intérêt des citoyens tunisiens et fait de son mieux pour  éviter au pays un défaut de paiement. «Cela ne vous dit rien car vous faites de tout un combat politique », a-t-elle décoché en direction de ses opposants.

 Au sujet du dossier de la migration, elle a redit que la stabilité de la Tunisie est fondamentale pour la zone méditerranéenne et l’Europe. «Si nous voulons régler le problème de la migration à la racine, nous devrons prendre en main la question du développement en Afrique dont la population augmente, affronter les défis et saisir les opportunités », a argué Meloni. 

Elle a mis en relief la nécessité de garantir «la prospérité, la paix et une amitié durable, avec un modèle de partenariat pour le développement qui doit être fondé sur l’égalité» . Elle a ajouté que c’est ce qui a motivé le déplacement en Tunisie de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du chef du gouvernement néerlandais Mark Rutte…

«L’Europe doit œuvrer pour la stabilité de la Tunisie, un objectif essentiel pour la sécurité de toute la région méditerranéenne et donc la sécurité de l’Europe», a-t-elle indiqué.  Elle a déclaré qu’elle se réjouit du fait que cette  urgence soit reconnue par la Commission européenne, en dehors des considérations politiques…

Enfin elle a dit que les pourparlers en cours pour décrocher un accord sur les financements européens que requiert la Tunisie ont une forte symbolique.

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