L’affaire du Sac à Main Dior
Kim Keon-hee, la première dame de Corée du Sud, est impliquée dans une affaire surnommée « l’affaire du sac à main Dior », déclenchée en septembre 2022. Elle est accusée d’avoir accepté un sac Dior d’une valeur de 2 000 euros, un geste qui viole la loi interdisant aux élus et à leurs conjoints de recevoir des cadeaux de plus de 700 euros.
Des Antécédents Controversés
La première dame a déjà été au centre de plusieurs controverses, y compris des accusations d’évasion fiscale, de fraude boursière, de falsification de CV, et de délit d’initié. Son mari, le président Yoon Suk-yeol, a récemment usé de son veto pour annuler les poursuites à son encontre.
La Défense du Sac à Main
Le bureau présidentiel soutient que le sac à main était un cadeau à l’État, et non à Kim Keon-hee personnellement, échappant ainsi à la législation. Cette défense est toutefois mal accueillie par l’opinion publique.
Tensions au sein du Parti Conservateur
Le scandale a provoqué des tensions au sein du parti conservateur au pouvoir, avec des appels à la première dame pour rendre le sac et s’excuser. Il y a également des craintes que le président n’entraîne le parti dans sa chute.
Comparaison avec Marie-Antoinette
Kim Keon-hee a été comparée à Marie-Antoinette, une allusion qui a été jugée inappropriée et extrême par certains membres du parti. Un récent sondage indique que 70 % des Sud-Coréens estiment que la première dame doit s’expliquer sur cette affaire.
Impact sur les Élections Législatives
L’affaire survient à un moment critique, deux mois avant les élections législatives. L’opposition, elle aussi en difficulté, voit ce scandale comme une opportunité.
L’Assemblée doit voter une nouvelle enquête contre Kim Keon-hee, et un veto présidentiel pourrait avoir un coût politique élevé.
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