Le ministère de la Santé a publié le tableau habituel du bilan du Coronavirus. La ligne habituelle où on donne le nombre de nouveaux cas indique qu’il y a 3137 nouvelles infections entre le 8 et le 9 octobre.
On remarque aussi qu’il y a une nouvelle ligne : « nombre de cas enregistrés le 2 et le 4 octobre et déclarés le 9 octobre » : 1223.
Le nombre des cas déclarés entre le 2 et le 4 octobre est normalement inclus dans les 3160 nouveaux déclarés.
La vérité est que le nombre de nouveaux cas est 4360 et non 3160 puisque:
- le bilan publié par le ministère de la Santé le jeudi 8 octobre annonce 26.899 cas depuis le début de l’épidémie
- Le bilan publié aujourd’hui annonce 31.259 cas depuis le début de l’épidémie
- 31 259 ‐ 26 899 = 4360 et non 3160
Taux de positivité faux aussi ? 49% et non 35% ?
En appliquant la même logique aux nombre d’analyses réalisées :
- Le bilan publié par le ministère de la Santé publié le jeudi 8 octobre annonce 262.879 analyses réalisées depuis le début de l’épidémie
- Le bilan publié aujourd’hui annonce 271.765 analyses depuis le début de l’épidémie
- 271.765 ‐ 262.879 = 8.886 comme indiqué dans le bilan aujourd’hui et c’est cette base qui permettra de calculer le ratio.
Cela veut dire que les 8.886 analyses incluent celles qui ont donné les 1223 cas positifs Covid-19 entre le 2 et le 4 octobre 2020.
Ainsi le taux de positivité est :
4360 / 8886 = 49% et non 3160/ 8886 = 35%
le taux de positivité réel est de 49%
Pourquoi cette aberration ?
Alors que la psychose s’empare chaque jour un peu plus de la population, les cadres du ministère de la Santé sont en train de perdre de plus en plus la confiance des tunisiens avec ces pratiques douteuses :
- Des résultats qui semblent être trompeurs
- Des retards dans les annonces des bilans
- Cumuler plusieurs jours puis donner des ratios plats
- Le bilan par gouvernorat n’est plus communiqué
- Le bilan par âge (incluant la répartition des décès par âge) non communiqué
- …
A quoi joue-t-on? A qui on cache ? et pourquoi ?
Le Chef du Gouvernement, Hichem Mechichi doit réagir avant que la confiance des citoyens en son gouvernement ne soit altérée. Il doit rétablir la confiance, son principal capital, avant qu’il ne soit trop tard.
Que se passe-t-il en Tunisie?
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