Le Conseil de la concurrence a du pain sur la planche, et ce ne sont pas les consommateurs qui s’en plaindront. Après la plainte contre les distributeurs du poulet et de l’escalope suite aux prix abusifs pratiqués durant le Ramadan, le conseil a reçu une autre plainte autour de la flambée des prix des aliments pour animaux. Le ministère du Commerce l’a fait savoir ce mardi 10 mai…
Le département indique qu’il a saisi le Conseil de la concurrence après des investigations sur les tarifs excessifs proposés par les grossistes du secteur. Le ministère du Commerce soupçonne une entente frauduleuse entre les opérateurs de l’alimentation pour proposer des prix qui ne respectent pas le principe de l’offre et de la demande…
C’est exactement ce qui est reproché aux distributeurs du poulet et de l’escalope. Evidemment si les prix des produits de l’alimentation animale montent, les éleveurs n’ont d’autre choix que de le répercuter sur leurs coûts de revient, ce qui au bout de la chaîne fait monter les tarifs sur le marché. Donc c’est toujours le consommateur qui trinque.
Il faut croire que le ministère du Commerce, avec ces deux grosses affaires en quelques jours, s’essaye là à une nouvelle doctrine pour soulager les citoyens. Pourvu que ça dure ! Et pourvu surtout que la justice se mette rapidement en branle et prononce des peines sévères, exemplaires et dissuasives. C’est ce que les consommateurs plumés au quotidien en attendent…
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