Politique

Slaheddine Jourchi: La nomination d’un chef du gouvernement maintenant serait perçue comme une obéissance aux dictas américains [Audio]

Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, l’analyste politique Salehddine Jouchi a déclaré que les américains évitent pour le moment de qualifier explicitement ce qui s’est passé en Tunisie le 25 juillet de « coup d’Etat ».

Ils demeurent cependant très prudents et appréhendent, semble-t-il, un éventuel retour en arrière, a-t-il affirmé, ajoutant que le plan des américains dépasse de loin la manière avec laquelle les pouvoirs sont réparties en Tunisie.

Les Etats unis ne sont donc pas contre quelques réformes du moment que leurs intérêts financiers ne sont pas touchés, d’où l’appel à nommer au plus vite un nouveau chef du gouvernement et de mettre fin à l’état d’exception. En effet, les américains savent pertinemment que Kais Saied serait incapable de gérer seul toute l’économie du pays.

D’après l’analyste, la présidence de la République a essayé de ne pas dévoiler les détails de la réunion afin d’amoindrir le poids des revendications américaines, estimant que la présidence de la République aurait dû communiquer sur la question avec plus de transparence.

La nomination d’un chef du gouvernement maintenant pourra être perçue comme une obéissance aux dictas américains, a-t-il affirmé, estimant que le chef de l’Etat aurait dû choisir quelqu’un à ce poste depuis plusieurs jours.

 

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