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Sommet de la Francophonie- Moncef Marzouki ingrat envers la Tunisie qui l’entretient

Sommet de la Francophonie- Moncef Marzouki ingrat envers la Tunisie qui l’entretient

Dans une déclaration accordée à France 24, l’ancien président de la République, Moncef Marzouki, s’est vivement félicité d’avoir contribué au report du sommet de la Francophonie qui aurait dû avoir lieu les 21 et 22 novembre de cette année.

D’après lui la présence de 30 dirigeants internationaux au sommet de la francophonie s’apparenterait à une approbation internationale du « coup d’Etat ».  Pour Moncef Marzouki, la francophonie peut attendre, la Tunisie aussi. En effet, Moncef Marzouki en brandissant son “accomplissement historique de suspension du sommet”, si mérite il a, vient de priver la Tunisie  d’une bouffée d’oxygène qui prolongerait, particulièrement  pour Djerba, à court terme la saison touristique.

Pour Moncef Marzouki, la Tunisie actuelle ne mériterait pas les retombées économiques ainsi que les opportunités commerciales découlant de cet évènement décennal.

En agissant ainsi Moncef Marzouki repousse plus loin le champs de l’absurde et ne peut prétendre agir sous l’effet de l’ignorance d’un ancien président de la république rentier et toujours payé avec l’argent du contribuable tunisien.

En effet, conformément à la Loi n° 2015-38 du 22 septembre 2015, relative aux avantages alloués aux Présidents de la République après cessation de leurs fonctions, Moncef Marzouki qui n’est même pas élu au suffrage universel direct bénéficie encore de :

  • Une rente viagère équivalente à l’indemnité globale mensuelle allouée au Président de la République en exercice,
  • Une indemnité de logement à concurrence de trois mille dinars par mois, le montant de l’indemnité sera majoré chaque trois ans d’un pourcentage égal à cinq pour cent (5%),
  • Une voiture (de 10 à 16 chevaux),
  • Un chauffeur,
  • 500 litres de carburant par mois,
  • Un agent de service,
  • Les prestations sanitaires qui lui sont nécessaires ainsi qu’à son conjoint et à ses enfants mineurs. Les hôpitaux militaires sont chargés d’assurer lesdites prestations. Le cas échéant, ils peuvent les confier aux établissements sanitaires privés sis en Tunisie ou aux établissements sanitaires sis à l’étranger. Les frais des soins et de médicaments sont pris en charge intégralement par l’Etat.
  • La sécurité à l’intérieur du territoire national du Président de la République après cessation de ses fonctions ainsi que celle de son conjoint et de ses enfants mineurs, sont assurées par les services relevant du ministère chargé de la sécurité intérieure. Les représentations diplomatiques et consulaires de la République Tunisienne à l’étranger sont chargées de veiller à assurer les meilleures conditions de résidence dudit Président de la République ainsi que celle de son conjoint et de ses enfants mineurs durant leurs séjours à l’étranger, et ce, suite à une demande écrite adressée par le concerné au ministère chargé des affaires étrangères dans un délai minimum de 3 jours avant la date prévue de départ.

Ainsi se demande-t-on jusqu’à quand l’Etat tunisien devrait-il continuer à payer des personnes tenant des discours haineux et hostiles à la Tunisie et à son peuple, en particulier dans une phase aussi critique sur le plan économique?

Les voix se lèvent et les pétitions circulent revendiquant l’abrogation de la loi n° 2015-38 du 22 septembre 2015 qui contraint la nation à entretenir à vie les anciens présidents de la République et même leurs femmes et leur progéniture suite à leurs décès.

Pour rappel, ces dispositions absurdes ont vu le jour lorsque Ben Ali sentit sa fin s’approcher. Ainsi en vue de garantir l’avenir de sa famille, il a fait voter la loi 2005-88 du 27 septembre 2005, relative aux avantages alloués aux Présidents de la République dès la cessation de leurs fonctions.

Aucun des présidents qui l’ont succédé n’a proposé l’abrogation de cette loi, hormis feu Beji Kaid Essebsi qui a introduit certaines modifications réduisant les avantages prévus dans cette loi qui ne sert nullement les intérêts du peuple.

Même Moncef Marzouki qui s’est toujours prétendu militant des droits de l’homme et contre le système Ben Ali, n’a pas bougé le petit doigt pour réformer ce texte mis en place sur mesure par son ennemi juré mais faisant son affaire.

 

 

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