Le troisième trimestre a été entamé à domicile. Malgré le confinement, certains établissements privés dont notamment ceux dépendant de l’AEFE ont exigé le paiement des frais de scolarité.
Ces établissements ont été obligés de déployer “le plan B” en mettant en place une stratégie en toute urgence pour essayer de sauver le reste de l’année scolaire.
Ces établissements ont dû s’adapter aux exigences du confinement en offrant de l’accompagnement pédagogique personnalisé et de la formation à distance.
Cette situation n’a pas été sans gêne tant pour les enseignants que les parents qui ont du tant bien que mal se résigner à l’utilisation de ces outils de télétravail.
Certains établissements, dont notamment ceux du réseau AEFE, ont même offert des formations à leurs corps enseignants pour assurer rapidement des cours à distance.
Cet effort supplémentaire n’a cependant pas été accompagné, comme le pensent certains, par la réduction de la masse salariale des établissements qui représente près de 75% des charges de ce type d’établissements.
Le personnel toutes catégories confondues (administratif, pédagogique, ouvrier,…) a continué à être payé malgré une obligation de confinement.
La pandémie du COVID-19 a bousculé les habitudes d’enseignement et d’apprentissage en migrant vers des techniques ”nouvelles” et en rappelant les parents à leur rôle principal celui de tuteur.
Cette situation déplaît à certains parents certes, mais il ne faut pas oublier que les enseignants et autres corps pédagogiques et administratifs sont des parents en confinement également.
Pour soutenir cet effort louable des établissements privés et maintenir une continuité de l’activité pédagogique, il semble qu’on peut facilement faire abstraction de la question de l’argent à moins qu’on préfère le dépenser dans les cours particuliers.
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