L’industrie automobile mondiale est à nouveau secouée par un scandale d’envergure, et cette fois-ci, c’est Toyota qui est sous les feux des critiques. Le géant japonais est plongé aujourd’hui dans une crise sans précédent, et ce, via sa filiale, Daihatsu.
Les alarmes ont retenti au sein de l’entreprise lorsque des irrégularités ont été détectées dans les tests de sécurité de Daihatsu, spécialisé dans la production de mini-véhicules japonais appelés « kei cars ». La filiale a admis avoir manipulé des procédures de certification pour obtenir des validations de sécurité, entraînant la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour examiner ces pratiques douteuses.
Le verdict a été sans appel : le directeur général de Daihatsu a révélé pas moins de 174 irrégularités réparties dans 25 catégories de tests depuis 1989, affectant plusieurs dizaines de modèles de voitures, y compris celles fabriquées pour des géants tels que Toyota, Mazda et Subaru. Cette révélation a envoyé des ondes de choc à travers le marché automobile.
Daihatsu, l’un des plus anciens constructeurs automobiles japonais, était également engagé dans la production de véhicules en marque blanche pour d’autres entreprises depuis plusieurs années. Cependant, cette affaire de falsification de tests de sécurité a jeté une lumière crue sur ces pratiques et a sérieusement entaché la réputation de Toyota, ayant acquis Daihatsu en 2016.
À l’heure actuelle, les autorités japonaises ont lancé une inspection rigoureuse au siège de Daihatsu, entraînant la suspension des livraisons de tous ses véhicules en production. Cette crise pourrait même exiger l’arrêt de la production des modèles concernés, accentuant les retombées pour l’entreprise et son partenaire Toyota.
L’impact s’est déjà fait sentir sur les marchés financiers. Toyota a subi une chute brutale de ses actions à la Bourse de Tokyo, aggravée par l’annonce du rappel de plus d’un million de voitures aux États-Unis. Cependant, des informations rassurantes ont laissé entendre que les voitures vendues en France ne seraient pas touchées par ce scandale, apportant un certain soulagement aux consommateurs locaux.
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