En attendant les autres retombées du Sommet de la Francophonie la maire de Tunis, Souad Abderrrahim, se frotte les mains. Elle a scellé avec le maire de Québec, Bruno Marchand, un accord autour d’un ambitieux programme, sur 4 ans, de 2023 à 2026…
Le maire de Québec, qui est à Tunis pour les besoins de la 97ème réunion du Bureau de l’Association internationale des Maires francophones (AIMF), s’engage à mettre en branle ce dispositif élaboré avec Souad Abderrrahim en septembre dernier au Québec, lors du XVIe Congrès mondial de l’Organisation des Villes du Patrimoine Mondial…
Il est question de consolider la coopération dans tous les segments en rapport avec le développement économique, le numérique, le développement durable, le combat contre les effets du changement climatique, le rayonnement culturel et la sauvegarde des espaces patrimoniaux.
Il a aussi été convenu de faciliter les échanges entre les deux villes, de multiplier les rencontres et de faire circuler les informations en temps réel entre les deux entités, indique le communiqué de l’AIMF dont la maire de Tunis est la vice-présidente.
Reste à donner corps à ce partenariat qui peut changer complètement le visage de la capitale tunisienne. Cela dépendra surtout de la célérité de celle qui préside aux destinées de Tunis, Souad Abderrrahim. Reste aussi à faire en sorte que les autres villes du pays montent en gamme pour un développement global et harmonieux, à commencer par la deuxième ville, Sfax, qui a les problèmes que l’on sait depuis plus d’un an.
La grand-messe de la Francophonie sert aussi à ça : De belles opportunités pour le pays organisateur. La Tunisie ne peut pas se permettre de louper le coche. Ce qui se passera à Djerba à partir de demain samedi 19 novembre et dimanche est donc à suivre de très près. Ce qui se passera après aussi, car le suivi est au moins aussi important que les accords et déclarations d’intention, voire plus important.
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