Le droit constitutionnel du tunisien à la santé n’a jamais été aussi bafoué qu’il ne l’est, depuis quelques mois.
Les malades sont affolés, notamment ceux qui se plaignent de maladies chroniques assez sévères. En effet, ces malades qui ne devraient jamais arrêter leur traitement, sous peine de gravissimes complications, ne peuvent plus assurer leur ravitaillement correct en médicaments.
La majorité des médicaments viennent à manquer. Et cela touche, pratiquement toutes les spécialités, allant du diabète au cancer, en passant par les maladies cardiaques, rénales et autres.
Le problème c’est que les responsables du ministère de la santé et de la pharmacie centrale, tout à leur liesse d’avoir réussi sur le dossier du covid, semblent ne prêter aucune espèce d’importance à ce grave problème !
Or, le problème existe, et sa solution est aussi difficile qu’il est grave. La Pharmacie Centrale est, en effet, dans l’incapacité de payer ses fournisseurs, aussi bien nationaux qu’à l’étranger. Ce qui fait que, tout naturellement, ceux-ci refusent, désormais de lui fournir le moindre comprimé, avant de s’être fait payer tous ses arriérés. C’est dire la gravité de la situation.
Faudrait-il que le président de la République intervienne, encore une fois, en personne, pour donner ses ordres à ces responsables de bouger et de faire leur travail ? Probablement que oui !
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