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Tunisie – Abderraouf Cherif : Quand on n’est pas fait pour la politique… Il vaudrait mieux apprendre à se taire

Tunisie – Abderraouf Cherif : Quand on n’est pas fait pour la politique… Il vaudrait mieux apprendre à se taire

Abderraouf Cherif, le ministre de la santé, tout éminent chirurgien qu’il est, et tout professeur à la faculté de médecine qu’il est, n’a, semble-t-il, rien à voir avec la politique. Il pourrait, bien, faire un bon ministre technocrate, et se pencher sur la réparation des dégâts occasionnés à la santé publique, par ses prédécesseurs, toujours aurait-il fallu qu’il apprenne, au moins, à se taire, quand on ne maîtrise pas la politique et les secrets de ses méandres.

Et ce vendredi, Abderraouf Cherif a bien choisi sa journée pour rater une occasion en or de se taire.

En effet, et alors que la Tunisie et le pays frère et voisin, l’Algérie commémoraient, ensemble les évènements de Sakiet Sidi Youssef, où le sang des deux peuples frères s’est mêlé sous les bombes françaises, et alors que l’Algérie s’est proposée de fournir les zones frontalières tunisiennes en gaz naturel, afin d’aider à développer ces régions et de fournir à leurs habitants de quoi affronter les affres du froid, Le ministre de la santé n’a rien trouvé de mieux à dire, que de prétendre que la flambée de cas de rougeole qu’enregistrent certaines régions du pays, était la faute à l’Algérie, car le pays voisin connait, en ce moment, la même situation épidémiologique.

Ces propos sont, pour le moins qu’on puisse dire, déplacés, surtout en cette journée du 8 février, d’autant plus que les enquêtes épidémiologiques effectuées par ses équipes ont conclu à un défaut de vaccination des enfants de ces régions, qui serait à l’origine de cette flambée épidémiologique.

Donc, non seulement, on cherche à renier ses responsabilités, ou, du moins, la responsabilité de son département, mais, en plus, on essaie d’en faire endosser la responsabilité aux autres, et, surtout, on sait choisir la journée pour le faire ! N’est pas ministre qui veut, et le niveau d’éducation, ni les diplômes n’ont jamais suffi pour faire un bon politicien !

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