Lors d’une assemblée plénière datant du 12 novembre 2020, la présidente du PDL Abir Moussi a déclaré que lorsque Nourddine Bhiri était ministre de la Justice, des juges honorables se sont retrouvés limogés par le Conseil supérieur de la magistrature, juste parce qu’ils étaient proches de l’ancien RCD.
Elle a affirmé que ces derniers se sont retrouvés au chômage, humiliés et déshonorés, d’un coup de plume », ce qui a eu pour effet la tendance à la « Domestication » du système judiciaire, a-t-elle estimé en s’excusant pour l’emploi de ce terme.
Moussi a, dans le même ordre d’idée, souligné que certains juges sont proches du régime actuel et qu’ils ont même été proposés pour des postes de ministres, sans pour autant qu’ils ne soient limogés, dénonçant à cet effet, la justice de deux poids deux mesures.
La députée a, par ailleurs, relevé que certains juges motivent aujourd’hui leurs décisions par la doctrine islamiste et non par les règles du droit objectif, rappelant à cet effet, les dispositions de l’article 2 de la Constitution selon lesquelles « La Tunisie est un État civil, fondé sur la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit ».
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