Si on se réfère à la correspondance envoyée par le président de l’ARP, Rached Ghannouchi au ministre de la Défense, Brahim Bartagi, ce dernier a été appelé à se présenter devant la Commission de l’organisation de l’administration et des affaires des forces portant des armes, au Parlement le 27 avril courant au sujet de l’affaire Rached Khiari.
Une correspondance qui a fait couler beaucoup d’encre. Certains députés, notamment Tarek Ftiti, l’ont même considérée comme illégale sur le plan de la forme comme sur celui du fond.
Des politiciens et des activistes de la sociétés civile à l’instar de Yassine Azaza ont estimé que Ghannouchi avait enfreint le principe de l’indépendance des magistrats militaires.
La question maintenant est de savoir si Bartagi va se présenter aujourd’hui à l’ARP et répondre à la « convocation » de Ghannouchi, ou s’il va estimer que cette correspondance n’a aucune valeur juridique et faire comme s’il ne l’avait jamais reçue.
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