Tunisie

Tunisie-Affaires Rached Khiari et Slim Jebali: Deux poids deux mesures

Tunisie-Affaires Rached Khiari et Slim Jebali: Deux poids deux mesures

L’activiste, blogueur et administrateur de la page facebook  وزير ضغط الدم و السكر, Slim Jebali a été arrêté le 1er juin2021, une semaine après son interpellation pour la première fois de la part du parquet, sur le fond d’une affaire étrangement similaire à celle de Rached Khiari.

L’activiste est accusé d’avoir porté préjudice à  la présidence de la République, institution intouchable d’après certains.

Il s’est avéré que la présidence de la République avait porté plainte à l’encontre de Slim Jebali a été appelé à comparaître devant le tribunal militaire du Kef sachant qu’il s’est déjà présenté la semaine dernière devant les instances civiles au sujet de la même affaire. Après avoir été auditionné, le blogueur a été maintenu en état d’arrestation.

Slim Jebali n’était pas le seul à être convoqué devant la justice militaires pour des publications Facebook, la blogueuse, Amina Mansour a été elle aussi accusée de faits similaires.

Quelques semaines plus tôt,  le député Rached Khiari  a fait l’objet d’un mandat d’amener sans que les autorités ne procèdent à son arrestation.   Malgré les accusations qu’il avait adressé, à maintes reprises, au Président de la République Kais Saied, Rached Khiari demeure toujours intouchable. Il est en fuite pour certains ou en liberté pour d’autres…

Il est à rappeler que le président de la République a appelé le 26 mai 2021 lors de son entretien avec le chef du gouvernement Hichem Mechichi la justice militaire à mettre en application le mandat de recherche émis à l’encontre du député Rached Khiari,qui est allé jusqu’à traiter, Kais Saied d’autiste, mais en vain.

Le député avait accusé le chef de l’Etat d’avoir reçu des sommes colossales de la part de la direction Trump pour financer sa campagne présidentielle.

Ces deux affaires devant aboutir logiquement au même résultat, selon les textes législatifs, ont montré que la suprématie absolue de la loi ne semble pas applicable à tout le monde. Le chef d’Etat ne rate cependant presque jamais l’occasion pour mettre l’accent sur l’impératif de garantir l’indépendance de la justice en tant que pilier fondamental de l’Etat de droit. Une seule justice pour tous.

Pourquoi tant de disparité dans l’exécution des procédures judicaires?

D’un autre côté, certains ont appelé Kais Saied à ne pas impliquer la justice militaire dans les conflits politiques.

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