Les pays du monde entier, du moins, ceux parmi eux qui se respectent et qui respectent leur population, sont en train de se verrouiller, de revenir au confinement général et de boucler leurs frontières, du moins face aux voyageurs en provenance des pays à haut risque de contamination, comme la Grande Bretagne, en ce moment.
En cause de ce regain de peur du covid, l’accélération brusque et brutale de la circulation virale dans plusieurs pays, et, surtout, la détection d’une nouvelle souche virale, fortement contagieuse, en Grande Bretagne, et qui a rebondi dans trois autres pays, qui remet en cause toute la stratégie vaccinale et de prévention.
Devant l’urgence, les décideurs de la plupart des pays ont décidé de jouer la prudence. Sauf du côté de chez nous, où notre éminent ministre de la santé voit les choses sous un autre angle. Il est, en effet, en train d’étudier de quelle façon, il allait pouvoir annoncer le relâchement et l’allègement des mesures de prévention, ne serait-ce que provisoirement, le temps d’aménager une fenêtre de quelques jours, pour permettre aux tout-puissants professionnels du tourisme de se remplir la panse durant la période des fêtes.
Il semble, en effet, que ces professionnels du tourisme soient devenus trop puissants. Puissants au point de pouvoir disposer de la vie des citoyens. Après avoir insisté pour faire rouvrir les frontières, l’été dernier, avec ce que çà a eu comme conséquences, sur l’état épidémiologique dans le pays, ils semblent repartir à la charge en mettant la pression sur le gouvernement, et sur le ministre de la santé, pour foutre en l’air plusieurs mois d’efforts et de privations, rien que pour leur permettre de rouvrir pendant les fêtes. Et tant pis pour ce qu’il en adviendra après !
Tout laisse, en effet, croire que le ministre de la santé va autoriser la réouverture des hôtels et des lieux de villégiature, et, probablement, la levée de la mesure du couvre feu, pour permettre aux hôteliers de se faire du fric à l’occasion des fêtes. Puisqu’il a promis que le comité qu’il préside va se réunir ce mercredi pour décider des mesures à prendre pour la période des fêtes. Et s’il dit qu’il va revoir les mesures, c’est que celles qui sont en vigueur, en ce moment, vont, obligatoirement être annulées. Et s’il prétend vouloir s’assurer de l’évolution de la situation au cours des quatre jours à venir, c’est qu’il va, très probablement, annoncer une embellie qui pourrait motiver un relâchement des mesures. D’ailleurs, comme pour confirmer ces appréhensions, les annonces et promotions pour les réveillons dans plusieurs établissements hôteliers se multiplient de plus en plus, ces derniers jours.
Au lieu de se mettre aux ordres des hôteliers, le ministre de la santé ferait mieux d’apprendre de ses homologues, notamment, en Europe, où les fêtes sont sacrées, et ou, pourtant, cette année, ils ont décidé de tirer un trait dessus, dans le but de préserver la vie de leurs concitoyens !
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