Société

Tunisie – Carthage : Qui arrêtera ces sociétés de fourrière, parkings et de sabots ?

Tunisie – Carthage : Qui arrêtera ces sociétés de fourrière, parkings et de sabots ?

Elles sont sensées avoir établi un contrat avec les communes pour faire respecter la loi. Mais, en réalité, elles incarnent, dès leur première sortie, la transgression de la loi. Elles sont, même, devenus, le symbole du hors la loi.

Elles, ce sont ces sociétés privées de fourrière et de sabots, qui ont signé des contrats avec les communes pour faire respecter la loi, notamment en matière d’interdiction de stationnement en zones urbaines.

Fortes de leurs contrats avec la municipalité, ces sociétés commencent dès leur premier jour à harceler les riverains et à les traquer dans les moindres recoins de leur zone de « juridiction ». Et si ces zones où il est interdit de stationner gratuitement ne suffisent pas à étancher leur avidité, ils n’hésitent pas à en créer d’autres. Il leur suffit de badigeonner en bleu, les trottoirs des endroits qui connaissent une grande affluence des automobilistes. Ils en sont, ainsi, arrivés à interdire aux habitants de garer devant chez eux. Sans parler, bien sûr, du fait que plusieurs de ces sociétés enfreignent la loi en opérant en l’absence d’un agent de police, qu’ils sont obligés d’embarquer avec eux, car, seul qualifié à constater les infractions.

Et le comble du malheur, c’est que les citoyens se trouvent complètement désarmés face à ces sociétés, devant la démission totale et, limite, suspecte, des communes.

Le dernier exemple en date des dépassements de ces sociétés, ce qui se passe du côté de la commune de Carthage, où les parents qui accompagnent leurs enfants à une académie de football pour enfants, se trouvent obligés de casquer la somme de deux dinars, pour pouvoir accéder au parking de ladite académie, pour déposer ou chercher leurs enfants, à peine âgés de sept ou huit ans, parfois.

La commune prétend ne pas être responsable de cette situation, comme, d’ailleurs, elle ne se sent pas responsable de la lutte contre les chiens errants qui infestent la zone, mettant en danger la vie des enfants, dont les parents refusent, ou ne peuvent pas, payer la taxe d’accès au parking. Du coup, les parents sont, souvent, obligés de se plier à cette règle inacceptable… Si ce n’est pas du racket, ça ?

En voilà un des cahiers de charge qui devrait être revu de fond en comble comme l’a si bien ordonné le président Kaïs Saïed dernièrement !

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