Moncef Marzouki, ancien président de la République, a critiqué la manière avec laquelle s’est passée la rencontre entre le président Kais Saied et les représentants de l’autorité judiciaire.
Dans un statut publié sur sa page officielle facebook, Marzouki s’est indigné du fait qu’un homme de loi se permette de donner des ordres aux juges et de passer le principe de l’indépendance de la justice avec autant de « bêtise et de d’inélégance ».
Le Mouvement Ennahdha a organisé avant-hier une conférence de presse en présence du vice président en charge des affaires politiques Ali Larayedh, le conseiller politique de Rached Ghannouchi Sami Triki et la responsable juridique d’Ennahdha Zeineb Brahmi.
Larayedh a révélé que le parti s’est entretenu avec les dirigeants de plusieurs partis dont Al Irada, le parti populaire, Al Jomhouri et le Congrès pour la République (CPR) sur l’évaluation de la situation générale dans le pays à l’ère de l’Etat d’exception.
Il a, par la même occasion, fait savoir que des communiqués conjoints seront publiés prochainement.
La présidente du PDL, Abir Moussi, a annoncé, hier qu’elle a reçu des menaces de mort, à travers un sms parvenu au député et membre de son parti, Majdi Boudhina. Elle a précisé que le message la menaçait, ainsi que le député en question, de liquidation physique, comme cela avait été opéré avec l’ancien président Ben Ali. Elle a ajouté que l’individu qui l’a menacé prétendait que les USA sont derrière la mort de Ben Ali, et que celui qui l’a menacée a assuré que tous les RCDistes vont connaitre le même sort.
L’activiste politique et ancien parlementaire, Mahmoud Baroudi, a déclaré à Tunisienumerique le 07 décembre 2021, que la rencontre du Président de la République avec des représentants de la magistrature indique qu’il se dirige vers l’activation des décrets si la Cour des Comptes ne prend pas les décisions nécessaires concernant l’affaire du financement étranger de certains hommes politiques.
Il a ajouté que Saied n’a qu’une option si la Cour des Comptes ne rend pas sa décision, qui est d’ôter la qualité de membre du parlement aux hommes politiques, dont il est prouvé qu’ils ont perçu des fonds étrangers avec une éventuelle interdiction de participer aux élections.
Les sanctions peuvent aller jusqu’à la dissolution de certains partis politiques avec le prononcé d’une peine de prison pouvant atteindre 5 ans.
Dans un post publié hier sur sa page officielle, l’avocat et activiste politique Imed Ben Halima est revenue sur la rencontre du président de la République Kais Saied avec les représentants du secteur juridique.
” Tout est clair maintenant” a t-il dit faisant allusion aux décisions attendues par Kais Saied le 17 décembre.
D’après Ben Halima, le Chef de l’Etat va:
– Dissoudre le haut Conseil de la magistrature et le présider en attendant l’élaboration d’une nouvelle loi électorale
– Supprimer des listes électorales dans les élections municipales et législatives sans consulter la Cour des comptes.
Le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Youssef Bouzakher a indiqué, mardi, dans une déclaration à une radio privée, que le président de la République, Kais Saied s’est entretenu à plusieurs reprises avec les structures judiciaires à propos de dossiers majeurs, notamment la question de la réforme judiciaire.
Concernant les appels à dissoudre le CSM, M. Bouzakher a estimé que cela constitue une suspension de l’article 5 de la Constitution, et a un impact direct sur la protection des droits et libertés, puisque le pouvoir judiciaire est le garant des droits des individus.
« La dissolution du CSM est une abolition du pouvoir judiciaire et des garanties de la profession des magistrats, et nous nous engageons donc en faveur des acquis constitutionnels relatifs au secteur judiciaire», a-t-il indiqué.
Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, le président du bureau politique du parti Al Amal Ahmed Nejib Chebbi a commenté le dernier discours du président de la République Kais Saied au cours duquel il a évoqué certaines affaires judiciaires.
Dans une déclaration accordée à Tunisie numérique, le député indépendant Hatem Mliki a mis l’accent sur l’importance de respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Commentant le dernier discours du président de la République Kais Saied, Mliki a dit qu’étant l’un des candidats à la course électorale, le Chef de l’Etat n’aurait pas du exercer de la pression sur le pouvoir judiciaire pour trancher l’affaire du rapport de la Cour des comptes.
Admettant qu’il y avait plusieurs tentatives pour porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire, Mliki a appelé les magistrats à faire preuve de plus d’efficacité et ce en tranchant les affaires plus vite et en préservant les droits des citoyens.
L’ancien magistrat Ahmed Souab a commenté, dans une déclaration exclusive accordée, ce mardi à “Tunisie Numérique Ar”, la déclaration du président de la République Kais Saied concernant le pouvoir judiciaire.
Il a considéré que “La déclaration du chef de l’Etat concernant le pouvoir judiciaire demeure violente et provocatrice. Elle englobe des ingérences flagrantes et directes touchant ainsi l’autorité judiciaire du pays.” a-t-il dit.
Le porte-parole de l’Union Régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat de Sfax, Slim Marrakchi a annoncé hier au correspondant de Tunisie Numérique le report de la grève générale régionale programmée pour le 10 décembre 2021.
La coordination El Kamour a annoncé via un communiqué rendu public sur sa page officielle la reprise des négociations entre les autorités de tutelles et les membres de la coordination pour s’entretenir sur les mécanismes qui pourraient être mis en place pour conclure l’accord du 8 novembre 2021.
Les autorités sanitaires régionales de Médenine ont décidé hier , la fermeture de l’école primaire « Aouled Amor » à Midoun. Et ce, après la découverte de plusieurs cas d’infection au covid parmi ses élèves répartis sur quatre classes.
La direction régionale de la santé de Médenine a décidé hier la fermeture d’une deuxième école primaire, dans la localité de Midoun, à Djerba. Et ce, après la découverte de 16 cas de covid, parmi ses élèves, dont trois par classe sur trois classes différentes
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