Une bizarrerie, une de plus, qui caractérise ce gouvernement « de compétences », sensé sortir le pays de la crise, c’est celle de l’importance donnée au secteur de l’emploi, surtout, en cette période où, en plus du problème chronique du chômage dans lequel baigne le pays, est venu s’ajouter le chômage d’un nouveau genre, celui auquel des milliers de salariés ont été réduits, à cause de la crise générée par la pandémie de la Covid.
En effet, pour faire face à ce problème de chômage galopant et pour répondre, par ailleurs aux aspirations des jeunes qui ont, parait-il fait leur révolution, pour revendiquer travail et dignité, le chef du gouvernement a, carrément, choisi de se priver de ministre de l’Emploi.
Le ministère de l’Emploi n’existe, justement, pas dans la configuration de notre gouvernement de compétences et le département a été confié à la compétence en charge des sports !
Dans une conjoncture comme celle qui prévaut dans le pays, le dossier primordial de l’emploi a été attribué, en plus de ses tâches, au ministre de la Jeunesse et des sports. Comme quoi, les chômeurs devront, par exemple, en ce moment, attendre que le problème plus grave et prioritaire du club sportif de la Chebba soit résolu et que le président de la fédération de football soit revenu à de meilleurs sentiments.
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