Réponse à l’article paru dans Tunisie numérique le 3 mai signé par LM et intitulé « l’UGTT contre l’industrie et les activités numériques.
L’allocution du SG de l’UGTT, Noureddine Taboubi, à l’occasion de la conférence tripartite, organisée par le ministère des Affaires Sociales, pour la discussion du Rapport de la Commission Mondiale de Haut Niveau sur l’Avenir du Travail intitulé «Travailler pour bâtir un avenir meilleur» a porté sur les défis auxquels seront confrontés les partenaires sociaux face aux changements qui affecteront l’avenir du travail. Dans ce discours, le SG de l’UGTT montre que la révolution numérique a généré de nouvelles formes de travail atypique qui risquent d’aggraver la précarisation des emplois et insiste sur la nécessité de garantir les droits fondamentaux au travail pour assurer un travail décent. Il n’a jamais été question de s’opposer à l’évolution technologique et au progrès, que vous avez qualifié dans votre article d’opposition à l’industrie et les activités numériques, mais un appel à une meilleure organisation face à ces changements pour assurer des emplois décents.
Interpréter le discours du SG de l’UGTT comme une opposition au progrès émane soit d’une incompréhension de son discours, soit d’une mauvaise foi.
Mr ou Mme LM, comment interprétez-vous cette phrase extraite du rapport de l’OIT « Les plateformes et les applications d’intermédiation du travail, qui constituent l’économie de plateforme, pourraient reproduire les pratiques de travail du XIXe siècle pour des générations de «travailleurs journaliers numériques», Expression empruntée à Mme Merkel au 21ème Congrès fédéral ordinaire de la DGB.
Pensez-vous que même l’OIT et Mme Merkel soient contre le progrès ? Ou faut-il élargir votre prisme de lecture et d’interprétation ?
M.S
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