Le mouvement Ennahdha a affirmé dans un communiqué rendu public ce vendredi 06 mai 2022, son rejet de « la démarche de rupture avec l’expérience de construction de l’État moderne après l’indépendance et après la Révolution ».
En outre, il “a fortement mis en garde contre le projet de démantèlement des institutions de l’État en vue de la concentration du système de construction par la base et ses répercussions dangereuses sur la stabilité politique et sociétale de la Tunisie », et considère cette approche comme « une attaque contre la structure de l’État et son altération “.
Il a également affirmé son rejet des approches de dialogue fictives, sélectives et d’exclusion, et tenu « le président responsable de l’incapacité du gouvernement à préparer un plan de réformes structurelles efficace ».
Estimant que ce plan « manque de légitimité », notamment au vu de l’incapacité à fournir les conditions nécessaires pour assurer le succès des négociations avec les partis sociaux étroitement liés et le Fonds Monétaire International, et a mis en garde contre son impact sur la détérioration des conditions socio-économiques.
Ennahdha a également condamné les graves violations qui ont affecté les libertés en général et la liberté d’expression et de la presse en particulier depuis le coup d’État du 25 juillet.
Des violations qui ont fait reculer la Tunisie de 21 places dans le classement mondial de la liberté de la presse, sapant ainsi les acquis démocratiques, enracinant le système autocratique autoritaire et l’isolement interne et international qui en résultait.
Il a, en outre, appelé à donner la priorité à l’intérêt national suprême et à la coopération pour le succès d’un dialogue sérieux et global.
Un dialogue qui « conduit à une stabilité politique solide et crée un environnement propice à la mise en œuvre d’un plan de sauvetage économique urgent ».
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