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Tunisie – Fathi Sellaouti : Le contre exemple dont Kaïs Saïed n’avait vraiment pas besoin !

Tunisie – Fathi Sellaouti : Le contre exemple dont Kaïs Saïed n’avait vraiment pas besoin !

Le président de la République, Kaïs Saïed, n’a pas cessé de le répéter à qui veut l’entendre : Il n’y a aucune urgence à mettre en place un gouvernement, puisque tout marche à merveille… Et mieux que çà ne l’était auparavant. Il a préféré continuer à faire tourner les affaires de l’Etat avec une équipe réduite, affirmant que le rôle du gouvernement n’était pas primordial, et il s’est contenté de compter sur quelques noms en les quels il semble avoir confiance, et, notamment, un parmi eux, qu’il a assuré apprécier particulièrement, et qui est le ministre de l’éducation Fathi Sellaouti.

Or, et au vu du démarrage de l’année scolaire, on dirait bien que Sellaouti a tout fait pour démentir l’enthousiasme du président et pour démontrer qu’il a tout à fait tort, en laissant le gouvernement dans cet état.

La Tunisie n’a, en effet, jamais, depuis des décennies connu une rentrée scolaire comme celle de cette année. Une rentrée ratée sur tous les plans. Des couacs partout, et des « imprévus prévisibles » partout. C’est à croire que Sellaouti  n’a appris que c’était la rentrée que la veille.

Partout dans le pays, les écoles manquent d’enseignants, et lui il promet d’en recruter incessamment, alors qu’il pouvait le faire bien avant la rentrée, d’autant plus que des dizaines de milliers d’enseignants sont en chômage.

Partout dans le pays, des salles de classes tombent en ruines, et lui, n’a rien fait durant l’été, pour remédier à cette situation. Sans oublier les trop nombreux chantiers d’édification ou de réfection d’écoles que le ministère a attendu la rentrée pour entamer, au lieu de commencer les travaux durant les vacances, laissant les élèves évoluer dans des milieux à très haut risque. On dirait qu’il attend qu’il y ait mort d’un enfant pour comprendre ce qu’est son rôle.

Partout dans le pays, il y a un manque aigu en mobilier et en matériel pédagogique. Ce qui donne l’impression que le ministère de l’éducation n’a été chargé du département que le jour, même, de la rentrée.

Le ministre a annoncé une revue des programmes scolaires après la rentrée, alors qu’il aurait pu y penser bien à l’avance, d’autant plus que l’année dernière a été particulièrement « légère » en termes d’emploi du temps.

Plusieurs titres manquent, jusqu’à ce jour, dans les bacs des manuels scolaires, et Mr le ministre ne fait que promettre qu’ils sont en cours d’impression.

Même la technologie de pointe est devenue défaillante du temps de ce ministre, puisque la plupart des parents des élèves sont restés en rade, ne pouvant rien faire face à l’application d’inscription de leurs enfants, qui s’entêtait à rester inexploitable.

En résumé, s’il ne l’a pas fait exprès, c’est qu’il est vraiment très doué, ce Fathi Sellaouti, en mettant le président de la République dans l’embarras, démentant son enthousiasme, et mettant en doute sa capacité de juger et d’estimer les adjoints en les quels il a une totale confiance !

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