Malgré l’impatience, voire la fébrilité de plusieurs parties notamment, à l’étranger, qui exigent de connaitre, dans les meilleurs délais, les termes de la feuille de route de Kaïs Saïed, concernant la suite des évènements qu’il prévoit, après le gel du parlement, ce dernier semble s’obstiner à prendre tout son temps.
Pour Kaïs Saïed, il ne s’agit pas d’une mince affaire. Il s’agit, plutôt, d’un chantier pharaonique, sur lequel il veut prendre tout son temps. Pour lui, il s’agit de tout reprendre à zéro, de reformuler la constitution qui a abouti à une situation de blocage, de reprendre la loi électorale pour éviter le cafouillis des ces dernières années, et, surtout, d’instaurer sa vision particulière de la démocratie, avec des élections à partir de la base et des régions.
Maintenant, le problème qui risque de se poser, est celui de convaincre les forces internationales qui s’impatientent. Et la seule façon de les faire patienter, c’est de leur montrer le soutien inconditionnel du peuple à ce projet.
Donc, à priori, il va falloir ne pas compter avec les trente jours annoncés au départ, et attendre que çà mûrisse dans la tête de Kaïs Saïed.
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