Contrairement à ce qu’avait annoncé le Cheikh Ghannouchi, ainsi que d’autres personnalités, comme Noureddine Tabboubi, la lite des membres du gouvernement n’est pas encore finalisée. Et elle reste tributaire d’un jeu d’enchère et de comptabilité des voix ramassées pour chaque nom, à l’ARP.
En effet, le bloc d’Ennhdha tient à l’ARP, un drôle de carnet de comptabilité, dans lequel ils sont en train de faire le compte des voix pour, et celles contre chaque nom proposé. Et ce, en contactant, pour chaque portefeuille leurs alliés à l’ARP, ne rechignant pas à promettre de changer la formation et les noms qui ne regrouperaient pas le nombre de voix nécessaires. Car s’ils ont la hantise de quelque chose, à Ennahdha, c’est que le gouvernement n’obtienne pas la confiance à l’ARP. Ce qui réduirait leurs efforts, et du même coup, leurs projets, à néant, en passant la main à Kaïs Saïed, pour désigner une personnalité de son choix.
Pour le moment, les noms qui recueillent le plus de voix sont :
- Jamel Belhaj DG de la STUCID aux finances
- Zohra Ben Mahmoud, magistrat à la retraite, à la justice
- Fadhel Abdelkefi à l’économie ou à la coopération internationale et l’investissement
- Sonia Mbarek aux affaires culturelles.
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