Le membre de l’équipe de défense d’Abir Moussi, Karim Krifa, a confirmé, aujourd’hui vendredi, que “toutes les conditions pour se présenter à l’élection présidentielle sont remplies par Abir Moussi, sans exception”, s’étonnant que le La Haute Autorité Indépendante pour les Elections ait imposé aux candidats de présenter une fiche de casier judiciaire « bulletin numéro 3 ».
Il a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui au siège du parti, que “le bulletin numéro 3 est détenu par le ministère de l’Intérieur sous le contrôle du pouvoir exécutif, et les conditions et critères d’octroi sont considérés comme une restriction non stipulée dans la constitution, mais plutôt dans la décision réglementaire de l’ISIE. Krifa a souligné que « l’équipe de défense d’Abir Moussi examinera cette condition et présentera les recours nécessaires contre cette décision », soulignant que « prouver la virginité du casier judiciaire n’est prévu ni par la loi ni par la constitution ».
Krifa s’est également interrogé sur la deuxième condition liée à la nécessité de légaliser la signature dans les candidatures présidentielles auprès d’une autorité administrative, s’adressant à l’ISIE, déclarant : « Comment la signature sera-t-elle légalisée dans le cas d’Abir Moussi, qui est placée dans la Prison de la Manouba ? Comment allez-vous légaliser la signature sur le dossier de candidature et l’instance garantira-t-elle son transfert de la prison à une municipalité, ou autoriserez-vous l’officier de l’état civil à se déplacer à la prison de la Manouba pour authentifier une signature ? Cette légalisation des signatures est-elle effectuée par l’autorité administrative ?
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