L’Université générale des médias a condamné, dans un communiqué publié ce dimanche, “la poursuite des arrestations de journalistes en vertu du décret 54 (relatif à la lutte contre les délits liés aux systèmes d’information et de communication) et l’attaque contre la liberté des médias et d’expression dans le pays”, ajoutant que ce décret « est devenu une épée suspendue au cou des journalistes », et un point d’entrée pour punir toute voix libre des médias », a-t-elle déclaré.
La fédération rappelle l’arrestation des journalistes Mourad Zeghidi et Borhene Bsaies par les forces de sécurité, hier soir, samedi, outre la “prise d’assaut de la maison de l’avocat” pour l’arrestation de l’avocate Sonia Dahmani et l’agression d’un certain nombre de personnes, dont des professionnels des médias, comme l’équipe de « France 24 », dénonçant ce qu’elle considère comme « une attaque flagrante contre les professionnels des médias dans leur travail et les arrestations qui se poursuivent à leur encontre ainsi que la politique d’intimidation qui est adoptée pour les faire taire », selon le texte de la déclaration.
La fédération a, également, mis en garde contre les « campagnes de diffamation et d’incitation à l’encontre des journalistes » et contre le danger de continuer à « promouvoir les discours de haine, la division et la trahison à leur encontre » dans certains médias et sur les réseaux sociaux par des « chroniqueurs » qui n’ont aucun lien avec le journalisme et les médias.
La fédération générale des médias a, également, souligné l’importance d’unifier les efforts de toutes les structures de la profession, pour défendre le secteur et la liberté des médias dans la prochaine étape, et pour affronter ceux qu’elle qualifie d’« intrus de la profession et de ses abuseurs ». Elle a appelé tous les membres du secteur à être vigilants et alertes, et à dénoncer les campagnes d’incitation qui menacent la profession et leur sécurité physique.
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