Une grande partie de la population tunisienne soutenait depuis, le début, le président de la République Kaïs Saïed. Les tunisiens voyaient, en effet, en lui, le potentiel sauveur qui pouvait les extraire d’entre les tentacules de la pieuvre qui les étouffait.
Seulement, une partie des tunisiens voyait d’un mauvais œil, sa proximité avec les dirigeant des partis de gauche. Des politiciens qui ont fait la preuve de leur défaillance et qui ont échoué dans toutes les étapes à tous les postes qu’ils ont occupés. Ils ont échoué au gouvernement et ont, aussi, échoué dans l’opposition. Les leaders de la gauche en sont, à force d’échecs et de maladresse, devenus la risée du pays. Et leur proximité et l’entêtement qu’ils affichaient à se positionner autour du président de la République, ont causé à ce dernier, un handicap certain. Les tunisiens appréhendant que Saïed leur fasse appel, après s’être débarrassé des gouvernants actuels, redoutant qu’ils risquaient de faire pire qu’eux.
Mais à l’occasion du coup d’éclat de Saïed, la nuit dernière, ils ont décidé de se démarquer de lui. Probablement quand ils ont désespéré en comprenant qu’il ne risque pas de leur offrir les postes qu’ils espéraient. Ce faisant, les leaders de la gauche ont offert à Kaïs Saïed le meilleur des cadeaux, en le débarrassant d’une alliance, plutôt, encombrante.
C’est, seulement, maintenant, que Kaïs Saïed apparait comme le penseur libre qui n’a rien à voir avec la classe politique que les tunisiens ont détestée. Et les tunisiens ont repris confiance et commencent à rêver de lendemains meilleurs. Ils espèrent que leur président fasse appel aux gens qu’il faut pour les postes qu’il faut… Une lueur au bout du tunnel !
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