Il y a de ces relations séculaires, qui malgré les aléas ou les hauts et bas restent solides. Surtout, elles gardent un aspect fondamental ; qui les cimentent ; celui de la solidarité. Les relations entre la Tunisie et l’Italie s’inscrivent dans ce sens. Et le pays de la botte n’a de cesse démontré que quand il le faut, il a été et il sera au côté de son voisin tunisien. Cela est visible au niveau du politico-diplomatique : Moez Sinaoui est magistral en tant qu’Ambassadeur à Rome et Lorenzo Fanara harmonise au mieux les relations de coopération avec les autorités de Tunis. Mais c’est aussi, et surtout, vrai au niveau des opérateurs privés. La partie cachée d’un iceberg qui fait les choses discrètement, mais ô combien efficacement.
Dans ce sens, il y a de ces récits de vie qui enchantent. Plus. Ils redonnent confiance. Mieux. Ils créeront, certainement, des émules.
La dernière en date est cette initiative humaine d’un laboratoire italien de pharmaceutique, Chiesi pour ne pas, le citer. Les italiens, opérant en Tunisie depuis 30 ans à travers un représentant local exclusif ; Esculape Info Pharma ; ont monté une « opération commando » pour venir en aide à deux filles, respectivement de 10 et 5 ans, souffrant d’Alpha Mannosidose. Une maladie rare (un cas sur 500 000), dont le coût de traitement est tout simplement mirobolant. A tel point que même la CNAM, malgré toute la bonne volonté de ses troupes, s’est trouvée mains liées et dans l’incapacité de dénouer la situation.
Ce qui semblait pour les parents de ces enfants un « mirage », le représentant de Chiesi en Tunisie l’a rendu possible. Les Tunisiens de Chiesi ont fait jouer leurs relations des deux rives de la Méditerranée. Objectif atteint : le département international du Groupe Chiesi et son directeur général des pays émergents ont soutenu cette initiative. La cautionnant morale et financièrement. La confiance a été le maître mot ! A fortes doses de tact, d’ingéniosité et de débauche d’énergie, l’impossible se réalise. Transformation de l’essai ! Au bonheur des différents protagonistes, parents, enfants et corps médical, le dénouement, heureux, avait des effluves de délivrance. Le 24 mai 2022 est à marquer d’une pierre blanche pour une famille qui a été au bord du désespoir : La prise en charge, à vie, peut commencer. Le traitement sera effectué et suivi dans un hôpital public, la Rabta, en l’occurrence. Surtout, un sourire re-dessiné sur les visages d’une famille qui, depuis le premier diagnostic en 2013, a souffert le martyre avant cet heureux épilogue.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires