Depuis hier lundi, les étudiants de l’Institut de Presse et des sciences de l’information ont observé jour et nuit un sit-in ouvert, boycottant les cours et les examens, installant des tentes et lançant un mouvement qu’ils ont appelé “Camp Shirine Abu Aqla”, en soutien du peuple palestinien.
Chaker Jahmi, étudiant en maîtrise et représentant du mouvement étudiant de l’institut, a déclaré à la TAP, que le sit-in et le boycott des cours et des examens sont un moyen d’exiger la nécessité de criminaliser toutes les formes de comportement académique, culturel, politique, et la normalisation économique, ainsi que l’arrêt de la coopération avec certaines organisations étrangères qui ont exprimé leur soutien à l’agression israélienne.
Pour sa part, le représentant de l’Union générale des étudiants palestiniens en Tunisie, Ahmed Houehi, a apprécié la symbolique du camp étudiant qui soutient la cause palestinienne et rejette l’agression sioniste sur Gaza, le considérant comme une forme nécessaire d’influence et de pression psychologique, pour soutenir les Palestiniens et exiger la fin des massacres et des violations contre eux, à l’instar du mouvement étudiant dans certaines universités américaines et dans de nombreux pays.
Houehi a souligné l’importance du soutien de la Tunisie, qui compte environ 600 étudiants palestiniens répartis dans plusieurs de ses universités, à la cause palestinienne, notamment de la part de sa jeunesse et de ses étudiants.
Dans un contexte connexe, le Conseil scientifique de l’Institut de presse et des sciences de l’information a publié, mardi après-midi, une déclaration dans laquelle il affirme le soutien de l’Institut à la cause palestinienne et sa position contre la guerre dans la bande de Gaza et le meurtre d’enfants, de femmes et des civils.
Il a également exprimé son soutien à travers des dessins muraux, une exposition permanente en soutien aux femmes journalistes martyres et des veillées de soutien organisées par le cadre administratif et universitaire de l’institut.
Le Conseil scientifique de l’Institut a également annoncé sa décision de ne pas coopérer avec les organisations qui soutiennent l’entité sioniste et de dissoudre le Club de la Francophonie de l’Institut.
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