Suite à l’appel lancé par Youssef Chahed, après la déroute des candidats de la famille centriste démocrate, dans le premier tour des élections présidentielles, à la réunification pour « sauver la Tunisie » et pour constituer une majorité parlementaire capable de gouverner, les réponses des différents représentants des partis composant cette famille ont été invariables.
Ainsi, aussi bien pour Mongi Harbaoui de Nidaa Tounes, que pour Hsouna Nasfi d’Al Machrou3 et pour Waêl Haddad d’Al Badil, l’appel lancé par Chahed vient très tard et ne peut être considéré que comme un discours électoral, sans suite dans le faits.
Ils ont rappelé qu’ils ont tous cherché avant les élections, à réunir les rangs de la famille centriste, mais que ces appels ont buté sur l’égoïsme et les étroits calculs personnels.
Ils ont, néanmoins répondu que la réunification de cette famille pourrait être envisageable après les élections, pour s’assurer une certaine majorité au Bardo.
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