Le problème de la collecte et du transport des ordures ménagères à Sfax est devenu un problème national. Tout le monde en parle, tout le monde condamne, tout le monde s’étonne qu’on en soit arrivé là… Tout le monde, sauf les premiers à devoir se sentir concernés, à savoir, les pouvoirs publics.
Les sfaxiens, se sentant abandonnés par tout le monde, ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont dû, au départ, prendre leur mal en patience, conscients qu’ils étaient que l’absence de gouvernement et les réticences des pouvoirs centraux à se hasarder à prendre la moindre décision, de peur de se faire remonter les bretelles, par la suite.
Mais, maintenant que le gouvernement a pris ses fonctions, et que le président de la République peut, en principe se dégager, un peu, pour s’occuper des tracas de ses citoyens, ils n’ont pu que déplorer que rien n’ait changé pour eux et que la situation ne fait qu’empirer.
Pire encore, les sfaxiens ont fini par désespérer du pouvoir central, puisque le président de la République, ou sa cheffe du gouvernement ont jugé inutile de mettre ce problème comme priorité de leurs actions.
Du coup, ils sont, à ce qu’il parait, condamnés à continuer à patauger dans les ordures et à continuer à espérer une solution de la part des pouvoirs locaux qui ont fait la preuve de leur incompétence à gérer de tels problèmes !
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