Le dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri a affirmé que la question de la demande d’excuses à la France fait partie des prérogatives du président de la République, car il est responsable des relations extérieures.
“Compte tenu de cela, le Parlement a envoyé une correspondance au président de la République et au ministère des Affaires étrangères pour exprimer leur avis sur la motion, demandant des excuses de la France, pour savoir si c’est du ressort de l’Assemblée ou pas, et si cela touche aux lois de l’État tunisien”, a indiqué Noureddine Bhiri dans une déclaration à radio Shems Fm, ajoutant cependant, “nous n’avons pas reçu de réponse”.
Dans le même contexte, Bhiri a expliqué que l’une des conditions de la motion est de ne pas diviser le peuple tunisien.
Il a souligné aussi que la Coalition Al Karama n’avait pas consulté le bloc du mouvement Ennahdha concernant la motion demandant des excuses de la France pour l’ère coloniale.
Bhiri a ajouté: “Nous sommes préoccupés par les motions présentées par les parlementaires, en particulier face aux défis qui existent au Parlement, tels que les accords, la Cour constitutionnelle et la loi de finances.”
Bhiri a souligné que le Parlement a été submergé de motions qui ne servaient pas les intérêts du peuple et les problèmes des Tunisiens et des chômeurs, en plus des discussions concernant la crise financière dans le pays .
Il a ajouté: “Nous avons exprimé notre réserve sur cette question et avons également déclaré que le peuple tunisien a le droit d’exiger des excuses pour l’ère coloniale, mais que ce droit relevait de la politique étrangère”.
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