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Tunisie – Pour plaire aux bailleurs de fonds… Kaïs Saïed revient à de meilleurs sentiments à l’égard de l’UGTT !

Tunisie – Pour plaire aux bailleurs de fonds… Kaïs Saïed revient à de meilleurs sentiments à l’égard de l’UGTT !

La dernière période a été caractérisée, sur la scène politique et sociale, en Tunisie, par un sacré coup de froid entre Carthage et la place Mohamed Ali. Le courant ne passait, manifestement, pas entre le président Kaïs Saïed et la direction de l’UGTT à sa tête, le secrétaire général, Noureddine Tabboubi.

Ce différend a débuté quand l’UGTT a eu l’idée de proposer au président de la République de diriger un dialogue national pour aider à une sortie de crise. Une proposition à laquelle Saïed a opposé un véto catégorique, assurant qu’il n’était pas prêt à dialoguer avec des gens qui ont volé le peuple tunisien.

Et, depuis, rien n’allait plus entre la centrale syndicale et la présidence. Les choses ont, même, empiré après la prise de fonctions du gouvernement Bouden. Puisque cette dernière a sorti un fameux décret interdisant à ses ministres tout contact avec les syndicats. Un décret qui a fini de rompre les ponts entre les dirigeants du pays et l’UGTT.

Un divorce consommé entre les deux pôles et qui menaçait d’avoir de graves conséquences sociales et politiques. Mais c’était sans compter avec les « désirs » » des bailleurs de fonds, le FMI en tête, qui exigeaient du gouvernement une série de réformes et de programmes de repêchage, qui doivent, impérativement, être validés par les partenaires sociaux, en premier lieu, l’UGTT.

On se rappelle comment Kaïs Saïed a essayé, par tous les moyens dont il disposait, de contourner ces bailleurs de fonds, qui se permettaient de s’immiscer dans les affaires internes de son pays, et de composer avec ceux qu’il prenait pour ses alliés. Mais il a du se rendre à l’évidence que même ces derniers exigeaient l’aval du FMI. Donc, retour à la case départ !

Finalement, il parait, maintenant, évident, que Kaïs Saïed se soit résigné à revenir vers le FMI, puisque son gouvernement est en train de plancher sur les réformes qu’exige le fond, et dont les conséquences commencent à être ressenties par le peuple.

Restait, maintenant à Kaïs Saïed de s’adjuger la bénédiction de l’UGTT. Ce qui ne s’annonçait pas acquis, après le sacré coup de froid avec sa direction. Il a fallu attendre les résultats du dernier congrès de la centrale syndicale et la réélection attendue de Noureddine Tabboubi à sa tête, pour que Saïed tente une approche en lui adressant un chaleureux message de félicitation, et en l’invitant à collaborer pour aider le pays à faire face aux défis qui l’attendent.

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