Société

Tunisie – Pourquoi c’est dans les quartiers huppés qu’on ferme le plus d’écoles ?

Tunisie – Pourquoi c’est dans les quartiers huppés qu’on ferme le plus d’écoles ?

D’aucuns se sont posé la question de savoir pourquoi, même face à la maladie, il n’y a aucune égalité entre les régions ?

On a, en effet, remarqué, depuis quelques semaines, qu’il y a, davantage d’établissements scolaires qui ferment à cause du covid, dans les quartiers huppés, et les grandes villes, et plus rarement, dans les zones populaires et les villes reculées du pays.

Finalement, il s’agit, out simplement, d’une conséquence directe des inégalités sociales. Puisque, même devant la maladie, on n’est pas égaux et on n’a pas les mêmes chances.

Car, pour décider de la fermeture d’une classe ou d’une école, le ministère de l’éducation exige une attestation officielle, de préférence avec QR Code à l’appui, pour attester qu’un élève est atteint de la covid.

Or, sauf quelques rares exceptions, ces attestations ne sont délivrées par les laboratoires qu’en cas de test PCR, et presque jamais pour des tests rapides.

Et si on demande aux parents de payer les prix des tests de dépistage pour leurs enfants, on comprend pourquoi il n’y a que les parents résidant dans les quartiers huppés qui se permettent de payer 170 DT pour un test PCR. Donc, dans ces quartiers, on n’a plus de chances devoir fermer des écoles ou des classes.

Tandis que dans les autres régions, les parents ne peuvent, souvent, même pas se permettre de payer les 30 DT d’un test rapide. Et si jamais c’est le cas, ces tests sont très rarement accompagnés d’attestation reconnue par les services du ministère de l’éducation.

Dons, quand on n’a pas les moyens de se payer des tests PCR pour ses enfants, on les laisse poursuivre leurs études, en les exposant au risque de contamination, et on laisse le luxe de la fermeture des écoles pour ceux qui peuvent se le permettre.

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