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Tunisie – Pourquoi le ministère de la Santé s’alarme alors que l’épidémie semble s’essouffler ?

Tunisie – Pourquoi le ministère de la Santé s’alarme alors que l’épidémie semble s’essouffler ?

Le ministre de la Santé, ainsi que son staff semblent dénoter avec leur alarmisme démesuré par rapport à une situation épidémiologique qui donne l’impression de s’améliorer à vu d’œil. Pourquoi donc et quel secret détiennent-ils que le commun des mortels ignorerait ?

Ils doivent bien avoir des raisons de s’alarmer de la sorte, puisqu’ils ont le monopole des chiffres, les vrais, au contraire des citoyens qui ne disposent que de ce que le ministère, justement, veut bien distiller au compte gouttes comme données.

S’ils s’affolent, malgré l’embellie sur le plan épidémiologique, c’est que, forcément, cette amélioration n’est que de la poudre aux yeux. Apparemment il ne faudrait pas se fier aux chiffres donnés de façon quotidienne par le ministère de la Santé, puisque ces chiffres cachent à peine, les insuffisances et l’incompétence de cette équipe d’amateurs qui apprend la gestion de la santé publique, aux dépends des tunisiens, à la faveur de la plus belle et la plus noble des révolutions.

En y regardant de plus près, les chiffres démentent l’impression d’amélioration de la situation épidémiologique. Quand bien même, le nombre des nouveaux cas est en perdition de vitesse, cela est certainement imputable au fait que les tests virologiques pratiqués sont de moins en moins nombreux, ce qui se répercute, forcément, sur le nombre des cas découverts. Si les tests sont moins nombreux c’est parce que les tunisiens ne peuvent plus se permettre, financièrement de payer 210 Dinars par personne, pour dépister les membres de leurs familles et le ministère n’a pas suffisamment de kits pour proposer des tests gratuits comme il aurait dû le faire, depuis le début.

Ce qui fait qu’effectivement, les cadres du ministère de la Santé ont raison de s’inquiéter, sauf qu’ils n’oseront jamais expliquer pourquoi. Ils reconnaitraient, ainsi leur faillite et pourraient, même, s’exposer aux pires des sanctions, non pas seulement, judiciaires, mais surtout, populaires, avec la hargne de citoyens qui se sentent bernés et ballotés comme des moins que rien !

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