Le tunisien ne sait plus où donner de la tête, en rapport avec les innombrables crises qu’il rencontre depuis quelques mois. Et entre autres crise, il y a, celle du lait qui ne cesse de donner du fil à retordre pour le tunisien qui n’y comprend décidément, rien, et ne sait plus qui croire.
Les dirigeants du pays assurent qu’il s’agit d’une fausse crise créée de toutes pièces, pour faire souffrir le citoyen et le pousser au désespoir. Mais les producteurs et leur syndicat affirment le contraire et ne cessent de tirer, depuis des mois, le signal d’alerte affirmant que tout le secteur est en déperdition et que la filière laitière est en péril. Ils assurent qu’il ne reste plus que la moitié du cheptel de vaches laitières, le reste ayant été exfiltré en Algérie, ou, alors, emmené à l’abattoir. Ils exigent du fourrage à bon prix, une subvention de leurs matières première, une majoration astronomique des prix…
Et comme par enchantement, le lait est venu à manquer cruellement dans les étals, au point de créer une panique auprès des consommateurs, notamment les parents qui ne peuvent se permettre de zapper la tasse de lait de leur enfant. Cette crise, ou pseudo-crise est vraiment très curieuse. On ne sait plus qui croire, et qui est en train de mener le monde en barque.
Et ce qui ajoute au trouble du tunisien, c’est que chez l’épicier ou dans les grandes surfaces, il n’y a, certes, pas de lait « normal » ou demi écrémé, celui que tout le monde consomme. Mais, par contre, les étals croulent sous les yoghourts de tous parfums, ainsi que le beurre, les fromages et, même, chose bizarre, le lait écrémé, bien plus cher.
C’est à croire que les vaches en Tunisie refusent de donner du lait « ordinaire », par contre elles deviennent très prolifiques quand il est question de donner du lait plus cher, ou du yoghourt.
Bizarre, en effet, tout de même !
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