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Tunisie – Qui fera taire les oiseaux de mauvais augure du ministère de la Santé ?

Tunisie – Qui fera taire les oiseaux de mauvais augure du ministère de la Santé ?

Décidément, le ministre de la Santé n’est même pas capable de mettre ses troupes dans les rangs. Il n’arrive même pas à imposer un seul langage et un seul discours au sein de son département, ne serait-ce qu’en ce qui concerne l’épidémie de la Covid.

En effet, il d’agit là, d’un fléau qui inquiète à un haut degré les citoyens, qui en suivent l’évolution au jour le jour avec une grande avidité pour les moindres informations, dans l’attente du moindre mot apaisant ou annonçant une embellie, même partielle ou provisoire.

Si, dans ce climat de tension et d’appréhension, le ministre de la Santé prend la parole pour annoncer une nette amélioration et une stabilisation de la situation épidémiologique en ajoutant, néanmoins, qu’il ne faudrait pas se relâcher, pour éviter le retour à l’accélération de la circulation virale, comment peut-il permettre à un de ses subordonnés de sortir, le même jour, pour annoncer sur les ondes d’une radio, qui plus est, nationale, qu’il allait falloir s’attendre à une troisième vague, plus intense et plus meurtrière de la covid, pour les deux semaines à venir.

Est-ce que cet illustre médecin, qui se présente comme étant un éminent membre de la commission nationale de lutte contre la Covid a été mandaté par le ministère, pour faire de telles annonces, qui sont en complète contradiction avec celles de son patron le ministre ? Ou a-t-il pris, tout seul, l’initiative de le faire ?

Comment ce monsieur peut-il se permettre de se présenter comme étant un éminent membre de la commission nationale, pour débiter des histoires qui ne reflètent que ses appréhensions ou des scénarios qui n’existent que dans son imaginaire si productif ?

Ce monsieur en fin de carrière, serait-il enclin à maintenir en haleine ses concitoyens, juste pour se donner de l’importance avec bouquet final ? Appréhende-t-il de tomber dans les oubliettes une fois cette crise achevée?

Toujours est-il qu’il est du devoir du ministre de la Santé de mettre un terme à ces dérapages de déclarations dissonantes et de maintenir un discours unique, à même de sécuriser le citoyen.

Ces oiseaux de mauvais augure ont longuement sévi. Et on ne semble pas prêt de s’en débarrasser. Bien que leur tête de file, Dr Nissaf Ben Alaya se soit évanouie dans la nature, avec ses discours alarmistes et larmoyants, ne voilà-t-il pas que ses condisciples ont pris la relève pour continuer à terroriser leurs semblables!

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