La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a entamé, le vendredi 4 avril 2025, un procès à distance dans une affaire de terrorisme impliquant Wannes al-Fekih, et a décidé de reporter le procès à une date ultérieure.
Al-Fekih était en fuite et 29 mandats de recherche avaient été émis contre lui pour avoir rejoint une organisation terroriste et dirigé des réseaux et des cellules dormantes pour mener des opérations terroristes. Des mandats d’arrêt internationaux ont également été émis contre lui pour son implication dans plusieurs opérations et complots terroristes, y compris la planification de l’assassinat d’un ancien ministre, qui a été révélée à la mi-octobre 2017.
Dans le cadre d’une opération de coordination des renseignements, les services du ministère de l’Intérieur ont pu faire venir le terroriste Wannes al-Fekih, qui s’était retranché au Niger.
Selon un communiqué publié par le ministère de l’intérieur en 2017, le terroriste était lié à des éléments terroristes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique et faisait l’objet de 29 mandats de recherche pour avoir rejoint une organisation terroriste et exploité des réseaux et des cellules dormantes en vue de commettre des assassinats et des attentats suicides.
En 2007, il a été condamné à quatre ans de prison et cinq ans de surveillance administrative après avoir été cité par un participant à l’opération de Soliman.
Il a été libéré à la fin du mois de février 2011 après avoir purgé sa peine et a ensuite rejoint l’organisation illégale Ansar al-Charia, où Abou Iyad l’a désigné comme chef du salafisme-djihadisme en Tunisie.
Au cours de son interrogatoire par le juge d’instruction du service judiciaire de lutte contre le terrorisme, Al-Fekih a révélé un certain nombre de données concernant des armes et des cellules dormantes qui n’étaient pas classées par les unités de sécurité, et a admis avoir supervisé des camps d’entraînement en Libye.
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