En marge d’une conférence de presse tenue ce mardi au siège du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, sur une enquête menée par la journaliste de Meshkal, Ghaya Ben Mbarek sur les déchets toxiques du pétrole à Tataouine, la militante de la société civile, Sabrine Wafi a déclaré à Tunisienumerique que le désert de Tataouine connait une crise des déchets pétroliers.
Elle a précisé que le problème a été découvert après les manifestations d’El Kamour.
« En effet, les données ont révélé la présence de 3 entreprises de traitement des déchets dans le désert qui causent des dommages environnementaux et sanitaires », a-t-elle indiqué.
Elle a également souligné le décès de 14 chameaux, coincés dans un marécage de déchets pétroliers, et l’apparition de plusieurs maladies, dont l’ostéoporose chez les enfants et les personnes âgées, en plus de la pollution de l’air et des déchets toxiques.
Mme. Wafi a également souligné la rareté des informations à ce sujet, considérant que les entreprises sont érigées dans une zone militaire qui ne peut être pénétrée qu’avec l’autorisation de l’État, en plus des obstacles entravant la demande d’accès à l’information. .
De même, elle a indiqué que les données collectées ont été remises à des sociétés d’enquête il y a 3 ans, qui n’ont fait aucun progrès, et il est probable qu’elles ont subi des pressions.
Sabrine a considéré la question comme une priorité absolue et qu’elle doit être résolue en urgence.
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