La production de pommes de terre dans la délégation de Sidi Bou Ali au gouvernorat de Sousse, en termes de superficie cultivée estimée à environ 500 hectares, a diminué de 90 pour cent, selon un communiqué du secrétaire général local de l’UTAP, Moncef Haj Omar.
Il a attribué la baisse de la production à plusieurs raisons, notamment à la rareté de l’eau fournie au complexe hydraulique de la région par le barrage de Nabhana, à la rareté des précipitations, en plus du coût élevé des intrants agricoles et du coût des semences, qui ont connu une augmentation que le responsable local a qualifiée de folle, passant de 3.800 dinars par tonne au cours de l’année écoulée à plus de 5.000 dinars par tonne pour l’année en cours.
Il a estimé que toutes ces difficultés ont conduit les agriculteurs à s’abstenir de cultiver des pommes de terre, alors que Sidi Bou Ali, région agricole par excellence, était leader dans la culture maraîchère depuis les années soixante-dix.
De son côté, le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, Hassan Latif, a indiqué que tous les périmètres publics d’irrigation du gouvernorat de Sousse ont été perturbés, à l’exception du Kalaâ Kebira, car renforcé par des puits profonds.
Latif a souligné la nécessité de procéder à des forages dans les zones irriguées afin que les agriculteurs puissent planter pour lutter contre la pénurie d’eau au niveau du barrage de Nabhana.
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