Le chef du gouvernement, Elyès Fakhfekh a dévoilé, lors d’une plénière de l’Assemblée des représentant du peuple (ARP), jeudi 25 juin 2020, que la baisse de 6% du taux de croissance représente un manque de ressources de l’État, assurant que les projections actuelles indiquent une croissance négatives de six pour cent, tandis que les organisations internationales ont estimé cela dans leurs dernières mises à jour à – 6,8%.
Il a estimé que la dette de l’État a atteint 92 milliards, soit 82% du produit national brut, ce qui représente un chiffre effrayant, ajoutant que le plus dangereux est 60% de la dette extérieure qui a franchi la ligne rouge, en plus des garanties d’État des entreprises publiques et du secteur privé, qui se sont élevées à 8000 millions de dinars en plus des dettes de l’État auprès de la STEG et des autres institutions.
Il a ajouté que les entreprises publiques sont en attente et se débattent dans la faillite, soulignant l’aggravation de la pauvreté et de ses conséquences, dont la crise d’El Kamour, qui sont des problèmes auxquels l’État apporte des tranquillisants, considérant que “la prochaine bataille est la bataille pour sauver l’État”.
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