La présidente du PDL, Abir Moussi, a fait une déclaration à sa sortie des bureaux du secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, avec lequel elle s’est réunie, ce vendredi, en compagnie d’un certain nombre de dirigeants du parti.
Moussi a déclaré qu’elle a rencontré Tabboubi, en sa qualité de secrétaire général de la centrale syndicale, l’organisation nationale qui a, toujours, pris des positions patriotiques, dans les moments difficiles. Elle a ajouté qu’elle a présenté l’initiative de son parti, pour une sortie rapide de crise, à l’UGTT, pour qu’il la présente aux autres partis progressistes, puisque chaque fois que le PDL propose une action, elle est rejetée par les autres, rien que parce qu’elle est proposée par ce parti.
Moussi a expliqué que son parti a gardé le silence durant plus de 40 jours, mais qu’après les dernières déclarations du conseiller de Kaïs Saïed, les choses sont devenues très dangereuses, puisqu’il s’agit de sortir de la légalité constitutionnelle, du moment qu’on compte suspendre la constitution.
Elle a expliqué que le PDL est partant pour la dissolution de l’ARP, dont il a tout fait pour dévoiler les dysfonctionnements. Son parti a, même, proposé la signature de tous ses députés à la disposition du président pour toute décisions qu’il voudrait rendre dans le sens de sa dissolution. Mais, a-t-elle ajouté, la suspension de la constitution est une autre affaire. Et risque de mettre le président dans l’illégalité, et renforcer ses détracteurs, notamment les islamistes, dans l’image qu’ils veulent se donner de victimes de la tyrannie et protecteurs de la démocratie.
Elle a averti Kaïs Saïed que la suspension de la constitution risque de provoquer sa propre destitution de la présidence, puisqu’il est élu par la foi de cette constitution. Elle a ajouté que certaines personnes sont en train d’essayer de pousser le président à commettre cette faute !
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