Société

Tunisie – Vieillissement de la population et risques d’invasion d’étrangers… La balle dans le camp de nos jeunes filles

Tunisie – Vieillissement de la population et risques d’invasion d’étrangers… La balle dans le camp de nos jeunes filles

Les chiffres sont là. Et sans appel. La population de la Tunisie est en train de vieillir à vue d’œil. On meurt moins, grâce à l’avancée de la médecine. On se marie moins, et on n’a pratiquement plus d’enfants, ou, alors, un enfant, deux à la rigueur, par couple.

Cette situation est, bien évidemment, porteuse de grands risques, pour le pays et pour son identité. Mais pas que. En plus des risques sociaux, il ne faudrait pas négliger les risques économiques, avec une population plus vieille, des gens qui sont obligés de travailler jusqu’à des âges canoniques, pour se garantir un semblant de pension de retraite. Une situation propice pour l’invasion du pays et de ses rouages par une main d’œuvre jeune et active venue d’au-delà du Sahara…

Il est, désormais, trop tard pour blâmer certaines gens qui ont laissé le navire couler. Car, il faudrait savoir que la Tunisie a, depuis toujours, eu les moyens et les outils de surveiller toutes ces tendances au changement démographique, on a été trop lents à la détente. Et, après les premières alertes, la Tunisie a continué le massacre pendant des années, voire des décennies, et maintenant les faits sont là. Et il y a péril en la demeure, et cela impose des réactions immédiates et à tous les plans.

La logique voudrait que la première solution demeure entre les mains de nos jeunes filles, et de leurs parents, qui vont devoir revoir à la baisse l’interminable liste de leurs revendications pour se marier. Histoire de redonner du poil de la bête à l’institution du mariage qui est en train de sombrer. Ensuite et pour faciliter la survie des nouveaux couples, il serait utile de revenir à nos valeurs d’antan, avec un retour à la dimension de la faille élargie, où les jeunes mariés sont soutenus par les parents, le temps qu’ils développent leurs propres plumes et prendre leur envol.

Et dans le registre du rétablissement de l’institution du mariage, un grand pas vient, mine de rien, d’être franchi, avec la dernière réforme du code du travail, qui, en annulant les formes de travail précaire, donnera plus de chances aux jeunes de pouvoir convoler en justes noces, à un âge assez jeune, puisqu’ils n’auront plus à redouter les résiliations de contrats ni à attendre durant des années, la titularisation, synonyme de stabilité et de possibilité de planifier à plus ou moins long terme.

Alors, de grâce, mes demoiselles, et messieurs dames les parents, un peu de cran, et lâchez du lest, il y va de l’intérêt de tout le monde à commencer par le votre.

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