L’augmentation des prix des vêtements d’occasion et la détérioration du pouvoir d’achat contribuent à la prolongation des souffrances des tunisiens qui se trouvent désormais incapables de se procurer des fringues de seconde main sans se sentir menacé par ce que leur cache demain.
L’un des intervenants au micro de Tunisie Numérique à Sidi Bouzid a indiqué que cette pratique qui existe depuis une belle lurette devient de plus en plus inaccessible au citoyen lambda n’ayant plus les moyens d’acheter des vêtements à des prix exorbitants par rapport au concept connu de l’industrie de la fripe.
“Le citoyen trouve aujourd’hui des difficultés à acheter une baguette comment pourraient-il payer 10dt et 15dt contre une pièce de vêtement ?”, s’est-il interrogé.
Un deuxième intervenant a estimé que l’industrie de la fripe demeure l’unique solution pour pouvoir s’habiller correctement avec un petit budget.
Un commerçant a indiqué que les prix des étals proposés auparavant à 600 dinars se sont passés à 1.200 dinars précisant que ce secteur est monopolisé par certaines personnes bien précises.
Il a ajouté que la marchandise est disponible sauf que la qualité du produit s’est détériorée au fils des années.
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