La Culture est le parent pauvre – mais elle n’est pas la seule – des politiques publiques. Et bien c’est terminé à en croire le Plan de Développement 2023-2025 dévoilé hier mardi 3 janvier par le ministre de l’Economie, à la Cité de la Culture à Tunis.
La ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi, a présenté les grandes lignes d’une réforme en profondeur qui propulsera la culture dans une autre dimension. Elle a annoncé l’instauration d’un “chèque culture”, un outil pour doper la consommation de produits et services culturels.
Il est aussi question de l’installation d’un Conseil supérieur de la culture et du patrimoine (décidément les Conseils supérieurs ont le vent en poupe) et d’un guichet unique dans le cinéma qui aura la charge des tournages et de la numérisation des services.
L’amélioration du cadre de travail des professionnels du secteur cinématographique ne sera pas en reste, notamment avec la refonte du système des autorisations de tournage en Tunisie pour les films étrangers.
Cap également sur la levée des freins pour l’exportation des œuvres d’art plastiques ainsi que la révision du plafond de garantie pour les crédits accordés aux industries culturelles et créatives.
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