Dans une victoire judiciaire notable, Donald Trump a vu la caution qu’il devait déposer dans le cadre d’un jugement pour fraude civile réduite de 454 millions à 175 millions de dollars par une cour d’appel. Cette décision lui offre un répit et la possibilité de faire appel du jugement.
L’ancien président, reconnu coupable de surévaluation de biens pour obtenir des prêts avantageux, aurait pu faire face à des conséquences sévères sans cette réduction, notamment le gel de ses comptes et la saisie de propriétés clés comme son célèbre gratte-ciel à Manhattan.
Cette affaire, qui soulève des questions sur la solvabilité et l’intégrité financière de Trump, intervient à un moment crucial, alors que le promoteur immobilier est confronté à plusieurs défis judiciaires et électoraux. Trump, déjà épinglé pour des pratiques douteuses dans le passé, évite ainsi une faillite personnelle potentiellement désastreuse pour son image et ses aspirations politiques futures.
Pour faire face à cette situation financière pressante, Trump a appelé à la générosité de ses sympathisants via Truth Social, en même temps qu’il misait sur le soutien de milliardaires connus pour leur proximité avec lui (Elon Musk, Tim Mellon, Jeffrey Yass). Le lancement en bourse du Trump Media & Technology Group (TMTG) est également perçu comme une bouée de sauvetage financière pouvant lui rapporter jusqu’à 3 milliards de dollars.
L’affaire reste cependant pendante, avec une épée de Damoclès sur les actifs emblématiques de Trump, dont la perte serait pour lui particulièrement douloureuse. Si une confiscation devait survenir, prédit Stephanie Grisham, son ancienne porte-parole à la Maison-Blanche, « le 40 Wall Street (Trump Building, 72 étages) est probablement ce qu’il détesterait le plus perdre. Idem pour Mar-a-Lago, le golf de Bedminster ou même la Trump Tower. Ce sont ses bébés. »
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