Politique

Vers un État social fort : Saïed salue la fin de la sous-traitance et annonce la suite

Vers un État social fort : Saïed salue la fin de la sous-traitance et annonce la suite

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé dans la matinée du jeudi 22 mai un nouveau Conseil des ministres, consacré aux grandes orientations gouvernementales à venir.

Lors de son allocution d’ouverture, le chef de l’État a réaffirmé son engagement à poursuivre des réformes sociales et structurelles majeures, après la suppression officielle de la sous-traitance (moyennage) dans le Code du travail tunisien.

Une étape « historique » selon la présidence

Le président a salué la décision d’abroger la pratique de la sous-traitance, longtemps critiquée pour sa précarisation du travail et sa généralisation dans le secteur public et privé. « Comme la joie est entrée hier avec la suppression de la sous-traitance, elle entrera dans tous les autres secteurs par des solutions radicales qui tournent définitivement la page du passé honteux », a-t-il déclaré.

Kaïs Saïed a exprimé sa volonté de consolider les fondements de la justice sociale, de la liberté et de la dignité nationale, affirmant que l’État tunisien se dirige désormais vers un avenir éclairé par la souveraineté populaire, portée par une synergie assumée entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, tous deux issus de la même légitimité électorale.

Une promesse de rupture avec les pratiques anciennes

Le président Saïed, a laissé entendre que d’autres annonces majeures suivront dans les semaines à venir, visant à démanteler les mécanismes d’exploitation et de corruption hérités du passé.

Sans en préciser la nature exacte, il a évoqué des « solutions radicales » qui s’appliqueront à l’ensemble des secteurs concernés par les dysfonctionnements structurels.

Contexte et portée de la réforme

La fin de la sous-traitance dans le Code du travail, déjà saluée par plusieurs organisations nationales et acteurs de la société civile, représente un jalon important dans la politique sociale du président. Elle devrait bénéficier directement à des milliers de travailleurs contractuels, souvent privés de stabilité, de couverture sociale complète et de perspectives de titularisation.

Cette mesure s’inscrit dans une volonté affichée de recentrer l’État sur ses responsabilités fondamentales, notamment en matière de gestion des ressources humaines, de transparence administrative et de respect des droits économiques et sociaux des citoyens.

Ainsi, à travers ce Conseil des ministres, Kaïs Saïed a réaffirmé sa vision d’un État social fort, débarrassé des logiques de précarisation et d’iniquité, en promettant une continuité dans les réformes « structurelles et profondes ».

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