Economie

Volonté affirmée pour la réalisation des grands projets publics bloqués

Volonté affirmée pour la réalisation des grands projets publics bloqués

De nombreux projets, souvent d’ampleur, sont en souffrance, voire bloqués dans différentes régions du pays sachant que ces blocages sont dus, en général, à des considérations d’ordre législatif et procédural.

A l’origine de ces blocages, des lourdeurs administratives, des procédures fastidieuses outre la multiplicité des intervenants. S’agissant d’une question qui refait surface sur la scène depuis quelque temps, elle est constamment évoquée au plus haut niveau, comme cela a été le cas, lors de plusieurs réunions du Président de la République avec les responsables gouvernementaux et au cours desquels ils ont été exhortés à accélérer la mise en œuvre de certains de ces projets bloqués.

La voie de réalisation

C’est dans ce contexte que le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh a indiqué que le gouvernement n’a pas consacré beaucoup de ressources à l’investissement pour l’exercice 2025, mais a alloué des enveloppes importantes aux projets bloqués dont la réalisation devra être accélérée pour atteindre les objectifs de croissance.

Dans sa réponse aux interrogations des députés lors d’une plénière consacrée, vendredi dernier 20 décembre courant, à l’examen du projet de loi portant approbation d’un contrat de financement entre la Tunisie et la Banque européenne d’investissement (BEI) pour le financement d’un projet d’infrastructure routière, Abdelhafidh a souligné que la Tunisie a obtenu des financements étrangers, destinés à l’investissement public en infrastructure, précisant que ceci permet de promouvoir l’investissement privé.

Il a souligné que le ministère de la Planification, en coordination avec divers ministères et structures, a décidé de ne présenter aucun projet pour un financement externe, tant qu’il n’est pas prêt et réalisable.

Débloquer les projets en suspens

Notons qu’à l’origine des blocages des grands projets publics au pays, on peut citer plusieurs facteurs qui ne sont pas souvent à la disponibilité des ressources financières.

Pourtant, et selon les déclarations du Chef de l’Etat, rien ne doit entraver la mise en œuvre des projets en question, a fortiori lorsque les fonds sont décaissés, toutes les procédures finalisées et les maîtres d’œuvre désignés.

Il est à rappeler que du « port d’Ennfidha » à « la porte de la Méditerranée », en passant par des projets portant sur des barrages, des transports, des autoroutes… plusieurs grands projets peinent à voir le jour ou même à lancer les travaux. La durée des projets est presque toujours prolongée au grand dam des populations.

En tout état de cause, ces blocages occasionnent des pertes sèches au budget public, des coûts additionnels pour les contribuables tunisiens. Toutefois, aujourd’hui, plus que jamais auparavant, la situation urge pour les Tunisiens, d’autant que les conflits armés en cours (Ukraine, Proche-Orient) et ceux susceptibles d’extension, menacent de bouleverser les relations internationales, notamment dans le domaine économique et celui des investissements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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